Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mot à mot
Derniers commentaires
Newsletter
3 avril 2009

Inoue Yuki - mémoires d'une Geisha

INOUE Yuki

Mémoires d’une Geisha

(Traduit du japonais par Karine Chesneau)

Mémoires d'une geisha

4ème de couverture : Née en 1892, vendue à l’âge de huit ans, Kinu Yamaguchi fera l’apprentissage du dur métier de geisha. C’est un peu l’envers du décor qu’elle raconte : avant de porter le kimono de soie, il lui faudra vivres un apprentissage rigoureux, étudier tous les arts du divertissement et endurer pour cela privations, exercices physiques traumatisants, soumission aux coups sous les ordres de la « Mère » et des « grandes sœurs ». Après son initiation sexuelle, elle s’enfuira, puis reviendra vivre dans le « quartier réservé » avant de devenir elle-même patronne d’une maison de geishas.

Récit bouleversant, description édifiante de la vie de tous les jours dans l‘intimité dune okiya, avec ses cérémonies, ses coutumes, ses fêtes et ses jeux. On y entend des histoires de plaisirs, de chagrins, de courage aussi, qui éclairent sous un jour nouveau ce monde fermé sur lequel l’Occident ne cesse de s’illusionner.

Mes impressions : c’est un récit très intime qui nous est livré, sincère et déroutant. La lecture ne me fut pas très captivante sur les premières pages, mais je me suis vite pris de sympathie pour cette petite fille vendue enfant avec sa petite sœur pour devenir de futur « dame de plaisir » pour monsieur… il n’est pas sans dire qu’on rage à découvrir l’envers du décor, l’esclavage des femmes juste pour assouvir les ardeurs de la gente masculine, bien sûr il faut remettre l’histoire dans son contexte, sa civilisation et sa période, mais on constate amèrement que les femmes que ça soit en occident ou au japon ont souvent été des objets, des jouets… bien que les Geishas avaient une grande éducation artistique comme le chant, la danse, et la musique, au bout du compte ce n’était qu’un divertissement de mise en appétit pour finir au lit. Pour ma part, j’ai aimé ce livre pour la découverte du japon c’était le premier livre que je lisais de ce continent, je ne connaissais pas non plus tout ce peuple Geisha hormis des anecdotes suite au film sorti en France (voir ci-dessous) mais que je n’ai pas vu… j’aimerai maintenant savoir comment le monde Geisha a survécu ou vit actuellement au Japon… car à cette époque il fallait distinguer les prostituées de bas étages et les Geishas qui étaient sous la tutelle d’une mère et/ou d’un protecteur donc pas trop mal loties si on peut dire. Mais ces deux mondes ont fini par se confondre au fil du temps, c’est que j’ai pu comprendre à la fin du livre, quand la prostitution a été interdite.

En résumé, ce fut une lecture découverte, historique et un fait de société étrangère, donc j’ai apprécié ce livre pour ce qu’il m’a apportée en connaissance, ce témoignage fut réellement très émouvant et bouleversant d’imaginer ces fillettes retirées de leur mère, de leur famille pour devenir des petites esclaves à tout faire pour gravir les « échelons » durement pour au bout du compte devenir des Geishas…

A découvrir le film voici l'affiche du moment : Affiche Mémoires d'une Geisha

Avec le résumé qui est un tout petit peu différent du livre   :

Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.
En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Mot à mot
Publicité