Attends-moi de Françoise XENAKIS
Avec ce livre je clôture mon challenge ABC 2009 !! ouf juste avant les fêtes de fin d’année…
Couronnée en 1993 par le prix des libraires
Quatrième de couverture
Menue, enfantine et presque muette, Jeanne Pottier assiste en absente à son propre procès. Elle a assassiné son mari, Claude, pour tenir une promesse : il lui a jadis demandé de le tuer s'il ne l'aimait plus.
Pendant quatre jours d'audience, témoins et avocats vont raconter un amour qui ressemble à bien d'autres : serments et trahisons, fidélités et petites tromperies... L'acquittement final ne détournera pas Jeanne de donner elle-même une conclusion au drame.
Entre le drame; le rire et les larmes, ce procès est d’abord celui de la jalousie, de la douleur de perdre qui on a aimé. Et le verdict final, s’il acquitte l’accusée, ne lui laisse pas la vie sauve….
Mon avis
Premier livre que je lis de cette auteure. Une découverte, pas fulgurante mais appréciable. Un bon équilibre dans le récit, une écriture agréable… L’histoire est prenante, on suit le procès tout en découvrant la douleur et la jalousie que portent l’accusée la menant au crime. Un roman psychologique avant tout, entre le procès de la femme trompée, de la journaliste qui profite de ce procès pour rejoindre son amant et de la présidente qui se prend de pitié pour l’accusée… un beau récit qui nous laisse pas indifférent… bien que ce n’est pas le roman qui me laissera de grands moments de lecture, je pense toutefois lire à nouveau XENAKIS pour la qualité de son style et la façon dont elle compose son récit.
Extrait
“Bonheur total. Bonheur pur … C’était quand ? Tu me demandais, je le vois dans tes yeux : que fais-tu de tes jours… tu t’agaçais de mes journées que j’usais, disais-tu, à rien.Je t’aimais et ça me mangeait tout mon temps. Je t’aimais et ça mobilisait tout en moi, même si tu ne le savais pas, même si ça ne te donnait rien dans l’immédiat, même si j’avais l’air absente, je t’aimais durant tous ces jours que je jetais, je t’aimais pour moi, en femme, tandis que toi tu m’aimais pour moi…”