Alberg de Jacques Tallote- Livre voyageur
Ce livre part en voyage
si vous ête intéressés laissez moi un message
Merci pour cet envoi
J’ai lu en primeur grâce au partenariat avec BoB et
que je remercie chaleureusement pour ce premier roman
qui dit premier roman dit qu’il rejoint naturellement le C1R 2010
L’auteur
Hélas à l’heure où je publie mon billet, je n’ai pas trouvé d’information sur l’auteur, c’est son premier roman qui de surcroît ne sortira que le 05 janvier 2010, donc aucune information ni interview sur le net. J’appelle aux personnes qui seraient en mesure de me fournir des infos sur l’auteur… sinon il nous faudra attendre encore un peu… si au hasard d’une balade virtuelle, l’auteur passe par là, peut-être pourra-t-il nous en dire plus.
Vous pouvez visiter son blog L’écho d’Alberg mais je vous mets en garde, ce blog comporte les images du roman alors si vous êtes comme moi, vous n’aimez pas découvrir les images avant les mots, allez le visiter uniquement après lecture… pour la visite c’est par ici … une belle idée je l’affirme à l’auteur :)
Quatrième de couverture
Plutôt que de partir pour l’Afrique en quête d’un hypothétique emploi, Thomas s’installe à Besançon, où son père possède une maison inoccupée. Dans la boutique du rez-de-chaussée, une étrange découverte l’attend : « Ils étaient dix, sanglés d’un solide ruban. Dix ans de vie. Dix épais agendas de commerce in-octavo recouverts de toile noire. »
Rédigés par le chapelier Alberg, disparu deux ans plus tôt, ces carnets remplis de poèmes et d’aphorismes obscurs, entraînent le jeune homme dans un labyrinthe dont il ne soupçonne pas l’étendue. Avec Lucie, qui n’est d’abord pour lui qu’ « un pull mohair couleur de feuille de gui », Thomas tente d’en trouver l’issue. Qui était Alberg, débarqué un jour d’Argentine par hasard? Et comment se fait-il que ses écrits bouleversent la vie de ceux qui les lisent?
Deux poissons d’or, un jeu de marelle, la veuve d’un médecin colonial, un barrage colossal ou encore des tickets du tramway de Trieste, sont parmi les indices qui jalonnent Alberg. Un roman construit comme une partie d’échecs, où le roi et la dame mènent la danse, et où le fou n’est pas celui qu’on croit…
Mon Avis
J’ai lu ce livre quasi d’une traite tant on est pris dans le tourbillon du récit. L’auteur a su judicieusement nous emmener dans les méandres de l’intrigue et parallèlement nous conter une histoire.
Un genre de livre qui ne laisse pas indifférent ! d’une page à une autre, on se surprend à changer de direction vers un possible chemin… un vrai plaisir aucun ennui dans ce livre, trop court à mon goût j’aurai aimé que cette histoire nous embarque encore plus profondément vers ce monde d’illusion, onirique et étrange un peu comme le roman de Mark Z. Danielewski ‘la maison des feuilles’ mais à une échelle bien moindre. La fin est tout aussi inattendue. J’ai comme l’impression que ce roman devait être une nouvelle au départ et a fini en roman !!!???? je m’interroge mais c’est le sentiment que je ressens de part sa conception, sa chute, et son condensé.
L’écriture est remarquable très équilibrée avec des pointes de fantaisie qui m’ont fait frémir de plaisir… J’aime les mots et quand ils sont plaisants et bien harmonisés les uns aux autres je jubile de bonheur …
J’ai apprécié également les descriptions présentées avec subtilité sans trop charger de détail mettant en valeur le côté sensoriel de la lecture.
En résumé
Un livre intéressant et innovant d’une construction étonnante car on ressent à la fois un parfait équilibre et à la fois on ressent des niveaux différents, des éclats de récit qui s’attirent naturellement par une force de narration et qui finissent par s’emboîter pour nous livrer un livre tout à fait agréable et original…
Vous pourrez lire des avis pour l'instant chez yoshi73
chez xiane où je n'ai pas pu lui mettre un commentaire n'ayant les comptes requis mais elle a ressenti comme moi, un esprit de nouvelle...
Extraits
Extrait 1 page 21 : --- le long du Doubs qui , sur les cartes, encercle la ville d’un ruban bleu. Sur le chemin du retour, il s’arrêta pour contempler le fleuve du haut d’un pont. Devant le flot lisse qui glissait vers lui, un curieux sentiment le saisit, celui d’avoir, en un éclair, aperçu l’axe fixe autour duquel le temps s’enroule.
Extrait 2 page 48 : Lutz partit à l’aube emportant ma tête dans son chapeau. A la place, tête nouvelle où flottent deux poissons d’or. Que faire de ce nom inconnu qui frappe d'une tempe à l’autre ? Atalante, je regarde au cadran l’ombre lente ramper vers nos noces ! J’attends que ta fuite t’épuise afin que ma patience te rattrape
Extrait 3 page 88 : en profondeur, le sentiment de l’illimité est très présent; On glisse dans une substance nocturne, envoûtante. On avance, enveloppé dans la clarté nébuleuse de la lampe. C’est indéfinissable, d’une beauté oppressante…Incroyablement étrangère. Puis le souci du danger est là ; les paliers, le givrage, la narcose…
Et pour finir en musique je ne pouvais pas passer à côté de Pink Floyd Echoes de Meddle RDV page 65 ! Ca tombe parfaitement bien puisque je suis une admiratrice des Pink Floyd.
Première partie
Deuxième partie