Un auteur que j'ai croisé mercredi à la bibliothèque, dimanche étant synonyme de poésie, je vous mets donc un texte tiré de son recueil " un feu vivant"
Equilibrée par le bonheur
La colline oubliait de verser dans l'automne ;
Les arbres demeuraient vivants.
Un Poids de sève et de fumées
Répondait à la courbe heureuse de tes hanches
Tes yeux de petite aube verte attendaient la nuit des étangs.
Un monde juste s'arrêtait
Bloquait l'instant contre nos lèvres ;
La terre où creusait notre joie
Eclairait tes sens réunis
Luc Bérimont extrait de "Un feu vivant"