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3 novembre 2010

L’essence de l’art – Iain M.Banks

L'Essence de l'art de

Site de Iain M. BANKS 

« Banks a ici réécrit le libretto de l’ensemble du space opera… » The Times
La Culture…
Une vaste société galactique, anarchique, protéiforme, pacifique. Une société qui nous observe depuis les entrailles d’Arbitraire, vaisseau géant doué de raison en proie à un profond dilemme à mesure que nous autres, pauvres humains, nous déchirons sans relâche et détruisons notre planète sous ses yeux électroniques. Faut-il intervenir, quitte à provoquer un bouleversement qui pourrait s’avérer le plus terrible des remèdes ? En d’autres termes : notre civilisation mérite-t-elle d’être sauvée, et si oui à quel prix ? Car après tout, se frotter ainsi à la barbarie humaine peut s’avérer plus fascinant qu’on ne l’imagine… N’y a-t-il pas ici un risque pour la Culture elle-même ?
Iain M. Banks est né à Fife (Ecosse) en 1957. Après des études de philosophie, de littérature anglaise et de psychologie à l'Université de Stirling, il publie Le Seigneur des guêpes, son premier roman, en 1984. EntreFer paraît en 1986, puis Une forme de guerre, son premier roman de science-fiction, l’année suivante — ouvrage fondateur de ce qui constituera bientôt la « Culture », l’un des cycles majeurs du domaine. Quant à son auteur, il est désormais considéré comme l’un des écrivains les plus innovants de sa génération, décrit comme un « phénomène » par William Gibson et le « standard auprès duquel se mesure l’ensemble de la science-fiction » d’après The Guardian.
L’Essence de l’art, qui participe de la « Culture », réunit huit nouvelles et constitue à ce jour l’unique recueil de Iain M. Banks.


Un recueil de nouvelles qui m’a laissée que quelque peu sceptique. Je n’ai pas adhérée pleinement à ce genre de SF, bien que le style soit agréable, l’accroche de certaines histoires est trop faible pour dire que j’ai aimé l’ensemble du livre. J’ai toutefois beaucoup aimé la nouvelle : Descente… l’histoire est originale, et on se sent tout à fait pris dans ce piège du scaphandre, en errance au milieu de nulle part, franchement très réussie cette nouvelle, l’ambiance, le délire, et la chute.

Page 80 : J’ai envie qu’il proteste, qu’il me dise d’arrêter de geindre et me remettre à marcher… mais il ne joue pas le jeu. Je baisse les yeux sur mes jambes pendantes, je vois un revêtement noirci constellé de tout petits cratères, de balafres. Des filaments fins comme des cheveux ondoient, éraillés, brûlés. Mon scaphandre… je le possède depuis plus d’un siècle, et jusqu’à présent je m’en étais à peine servi. Son cerveau a passé le plus clair de son temps branché sur le système principal, chez moi, y a mené une vie de substitution à double titre. Même quand je partais en vacances, je restais pour l’essentiel à bord du vaisseau mère et évitais de m’aventurer au sein d’environnement hostiles.

Page 100 : Ce n’est qu’un ensemble , au final, un fragment chuchoté d’interrogation perdu dans les blizzards vides de bruit blanc qui hululent par tout l’univers, une oasis fugitive dans un désert infini, un morceau anormal de notre labeur où nous nous sommes transcendés ; il n’en sont que le reliquat.

Viens ensuite la nouvelle qui compose la majeur partie du livre et qui porte son nom : “l’essence de l’art”, nouvelle qui ressemble plus à un mini roman de part sa longueur, je l’ai lue avec plus d’avidité que le reste du livre, l’histoire est plus intéressante et suscite de belles réflexions, par ce parallèle et comparatif de deux mondes différents, la Terre est passée à “la loupe” par l’unité de “Culture” où des missions culturelles sont accomplies, quand un membre de leur unité décide de ne plus partir de notre bonne vieille planète, s’en suit des discussions sur le pour et le contre de vivre sur Terre, les conséquences etc… très intéressant pour ce côté, à quel prix sommes – nous prêts à payer pour vivre dans un coin de paradis ou vivre selon notre idéal… une nouvelle qui en dit long quand à notre humanité, et nous interroge sur les conséquences de nos choix.

En résumé, pour ce premier voyage avec cet auteur, je suis restée un peu en marge, malgré tout il m’a convaincue de pousser mes lectures vers des romans dans la série “Cycle de la culture”   si toutefois je les trouve en français.


J’ai lu ce livre dans le cadre de Masse critique de logo_babelio que je remercie ainsi que les éditons Le Bélial (cliquez sur la couverture du haut pour aller chez l'éditeur et sur celle du bas pour aller chez Babelio)

L\'essence de l\'art par Iain Banks

J’inscris ce livre au challenge SF 45903861_p

challenge terminé 3/3

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Commentaires
G
Je suis un peu fatiguée des thèmes très pessimiste face à la nature humaine. Non pas que je sois positive de nature, loin de là, mais je n'ai pas la réponse à cette question : « l'humanité mériterait-elle d'être sauvée », alors je fuis un peu ce genre de lecture.<br /> Pour la réponse à The question (à mes yeux du moins, parce que j'ai du réfléchir longuement) sur l'avenir de mon défi, tu iras voir la réponse à ton comm sur mon blog.
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