Les talons d’achille – Hubert Monteilhet

La présentation de l'éditeur

Au sortir de la crise de Mai 68, Achille de Valberg, écrivain français arrivé au faîte de la gloire et de la fortune, meurt subitement, sans doute assassiné, chez une dame de réputation douteuse.
Sa fille Frédérique, une jeune personne vertueuse qui donne des cours d'histoire byzantine en Sorbonne, est chargée de rédiger une biographie élogieuse du défunt, mais tandis que la police piétine, elle va de mauvaises surprises en mauvaises surprises. La face cachée de Valberg apparaît sous un jour de plus en plus déplorable tandis qu'une mère divorcée refait surface et pose de douloureux problèmes. Qui était donc Valberg ? Qui pouvait en vouloir à sa vie ?
L'enquête de Frédérique la conduira dans les arcanes de l'édition, là où se fabriquent les best-sellers, jusqu'au coup de théâtre final en forme d'hécatombe, aussi fatal qu'étonnant.
Noirceur et humour sont de nouveau au rendez-vous. Depuis le Grand prix de littérature policière 1960, Monteilhet n'a rien perdu de son imagination ni de son style.

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Ce petit livre trônait sur le rayon des nouveautés de la bibliothèque, j’ai jeté un oeil à la quatrième de couverture, une petite lecture divertissante, parfois c’est bien, ça n’apporte rien hormis une heure de lecture tranquillou, un petit humour sans plus, une histoire malgré tout bien ficelée mais qui manque de poids, de piment et de crédibilité à mon goût j’entends.

C’est une première pour cet auteur dont je n’ai jamais entendu parlé, il semblerait que son humour soit connu,  je préfère de loin celui de Pascal Garnier, plus subtile et plus profond, quand à l’intrigue policière, elle est bien légère. Bref, un livre bien écrit, ça on ne peut pas le nier, mais sans grande plénitude littéraire, juste un moment détente qui sera vite oublié.

Pourtant le début s’annonçait prometteur… voici un extrait :

“Mais peut-être cache-t-elle au fond une sensibilité exagérée  la musique ? Ou, plutôt aux musiques diverses qui nous assiègent indiscrètement : celles qui s’adressent  à l’intellect, celles qui s’adressent au coeur, celles qui remuent les tripes ? Car la musique peut envahir et pénétrer tous les étages de notre être, et c’est ce qui la rend dangereuse. Tel était du moins l’avis de Platon, lequel prétendait réserver la musique à une élite aristocratique de vieillards durs d’oreille.

Des semblants de réflexion par ci par là, mais bien trop de citations ou références à tel auteur ou tel illustre personnage, ça ne passe pas chez moi cette forme trop dictionnaire de citations qui n’apporte pas grand chose au roman en somme, à part noircir du papier. J’admets que la fille est dans le corps enseignant, serait-ce là une façon de prouver qu’elle a un potentiel intellectuel ! Sans doute…

Bon je continue ma lecture, attendant le passage pour pénétrer dans les coulisses des grandes maisons d’éditions, bien franchement je crois qu’on a fait que passer très très très vite d’un bureau à un autre sans même avoir eu le temps d’admirer le décor.

Page 96 :”Le grand secret pour réussir un livre, ma chère petite, est de se  mettre à la place du lecteur. Quel est son degré d’instruction ? Que souhaite-t-il ? Que veut-il ? Est-il mâle ou femelle ? il est parfois plus opportun d’exaucer des souhaits confus que de répondre à une demande précise. Un bon ouvrage doit, en quelque sorte, révéler le lecteur lui-même. “

Un livre pas si léger puisque je l’ai lu entièrement, mais légèrement en diagonale, on se comprend, n’est-ce pas !

C’est certain : lire ce type de livre, c’est là qu’on mesure toute la profondeur et la qualité des autres auteurs dont on a l’habitude de lire, une découverte donc qui s’arrêtera à ce titre.

Je ne remets pas en cause la qualité de ce roman encore moins celle de l'auteur,  mais mes goûts qui sont certainement plus exigeants, de plus je ne suis pas spécialement  très polar, sauf quand c'est un très bon polar avec tous les bons ingrédients nécessaires et indispensables pour le plaisir de ma lecture. Passons cette heure de lecture 

Comments

[pascale- Saphoo]

tu as raison pas grand chose à retenir de cette lecture

[clara]

Si je le vois, je l'évite!