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30 novembre 2010

Maeterlinck à l'honneur

“Les âmes se pèsent dans le silence, comme l’or et l’argent se pèsent dans l’eau pure, et les paroles que nous prononçons n’ont de sens que grâce au silence où elles baignent.”

Maurice Maeterlinck, Le Trésor des humbles

Le Trésor des humbles

Descriptions du produit
Présentation de l'éditeur

Contemporain des grandes pièces symbolistes, Le Trésor des humbles fut, dès sa parution en 1896, un grand succès de librairie. Maeterlinck explore dans ce recueil d'essais quelques-uns des thèmes qui inspirent sa dramaturgie : le silence et l'indicible, le dialogue des âmes, le tragique quotidien...Il consacre également son attention aux figures spirituelles qui l'ont marqué profondément, comme Novalis ou Ruysbroeck L'Admirable. S'il aide à mieux comprendre la pensée de Maeterlinck et le courant symboliste, Le Trésor des humbles, parce qu'il interroge l'inépuisable question de l'être, peut se révéler riche encore d'un secret précieux.

si vous voulez lire le premier chapitre de ce livre rendez-vous ici 

Maurice Maeterlinck (1862-1949) est né à Gand. Poète, dramaturge et essayiste, il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1911. Son influence considérable sur la poésie et le théâtre moderne (Pelléas et Mélisande, 1892) ne s'est jamais démentie. (source des édtions Grasset)


Si j’ai du mal à parler de poésie, j’ai encore plus de mal à conter ce genre de livre dit philosophique. J’ai plusieurs livres de cet auteur des vieilles éditions et non des livres comme sur cette image, des livres avec des couvertures style cuir ou à l’opposé, en papier d’une couleur indéfinissable tannées par le temps de chez Mercure de France, qu’importe j’aime les relire, puiser au gré de mes envies et besoins quelques textes et pensées.

Il a écrit également des pièces de théâtre et de la poésie et cela se ressent dans ses écrits emplis de douceur et de sagesse (un peu normal pour de la philo !) mais son style est fluide et agréable, ce n’est pas des lectures prise de tête mais un chant dont on entendrait au loin qui nous résonne à sa lecture. Bien que ça soit philosophique à s’y méprendre ça ressemble à des contes, des tableaux poétiques, comme si un mage serait là à nous livrer la grandeur et la profondeur de la sagesse humaine cachée en chacun de nous. Il nous éclaire sur l’éventuel chemin dissimulé encore de notre conscience et nous invite mine de rien à l’explorer à petits pas pour mieux puiser et révéler les pensées qu’il nous offre.

Ses textes ont un petit côté mystique il faut bien le dire mais au-delà de ça, sa parole est réconfortante et donne matière à de bien belles réflexions.


Biographie

"Inscrit au barreau, il se tourna vers le lettres. Il débuta, tout jeune encore, par un petit recueil de poésies inquiètes et pénétrantes, Les Serres chaudes (1889). Ses principales pièces de théâtre sont : La Princesse Maleine, publiée la même année, et qui, grâce à un article de Mirbeau, le rendit célèbre; L’Intruse (1890) : Les Aveugles, Les Sept Princesses (1891); Pelléas et Mélisande (1892); puis trois drames pour marionnettes : Alladine et Palomides, La mort de Tintagiles (1894); Aglavaine et Sélysette (1896). Maeterlick excelle à y exprimer ce qu’il y a de mystérieux, de vague, d’effrayant dans la vie inconsciente de l’âme. Vinrent ensuite : Monna Vanna (1902); Joycelle (1903), d’une conception plus claire; L’Oiseau bleu (1909), féérie symbolique d’une charmante poésie; Marie-Magdeleine (1913); Le Bourgmestre de Stilmonde (1920), drame patriotique; Le Miracle de saint Antoine (1920); Ariane et Barbe-Bleue (1921). D’autre part, il a publié des ouvrages de méditation philosophique d’une très noble inspiration et d’une forme magnifiquement lyrique : Le Trésor des humbles (1896); La Sagesse et la Destinée (1898); La Vie des abeilles (1901); Le Temple enseveli (1902); Le Double Jardin (1904); L’Intelligence des fleurs (1907); La Mort (1913); L’Hôte inconnu (1917); Les Sentiers dans la montagne (1919); Le Grand Secret (1921); La Vie des termites (1926); La Vie de l’espace (1929); La Vie des fourmis (1930)." (source agora)

Vous trouverez un blog qui lui est dédié c’est ici

“Il ne faut pas croire que la parole serve jamais aux communications véritables entre les êtres. Les lèvres ou la langue peuvent représenter l'âme de la même manière qu'un chiffre ou un numéro d'ordre représente une peinture de Memling, par exemple, mais dès que nous avons vraiment quelque chose à nous dire, nous sommes obligés de nous taire ; et si, dans ces moments, nous résistons aux ordres invisibles et pressants du silence, nous faisons une perte éternelle que les plus grands trésors de la sagesse humaine ne pourront réparer, car nous avons perdu l'occasion d'écouter une autre âme et de donner un instant d'existence à la nôtre ; et il y a bien des vies où de telles occasions ne se présentent pas deux fois...”

    

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Commentaires
P
@ alex : Je ne connais pas cette autre étiquette à cet auteur, de prénom Maurice, si ça peut répondre à ta question...
A
Il a quelque chose à voir avec le compositeur ?
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