Je m’accroche à mort à la vie d’Aline Comtois, mon amie québécoise

“Je vis maintenant dans le moment présent libérant mon esprit de vaines inquiétudes et j’ai une confiance inébranlable en la vie et ce qu’elle m’apporte.”

Aujourd’hui je vous présente, un livre bien particulier pour moult raisons que je vais tenter de vous conter.

Comme vous pouvez le lire, le titre est révélateur de la bataille qui se livre au-delà de la couverture aussi sublime qu’elle soit, elle est à l’image de l’auteur : belle, lumineuse, puissante avec ce regard sur l’espoir, un point dans ce sombre parcours auquel elle s’accroche autant que ses forces lui permettent.

Elle : c’est Aline, l’auteure, mon amie de l’autre côté de l’océan. Aline, que je n’ai jamais vu, nous sommes connues par le biais de cet écran, en jouant au scrabble en ligne. Dès les premiers mots, nos chemins sont restés liés vers une même direction : l’amitié.

Aline, est une amoureuse des mots, des livres, de la lecture, il va sans dire, Aline aime écrire, beaucoup de points communs qui ont fait que la mayonnaise ne pouvait que prendre, ferme et durable.

Sans pudeur, elle m’a d’emblée confié sa terrible maladie : l’emphysème et son destin qui se résumait à une ou deux années d’espérance de vie. Sa ténacité et son courage l’ont menée bien au – delà, car voici plus de 6 ans que nous échangeons nos mots.

Elle écrit, je la lis.

J’écris, elle me lit.

C’est un échange en toute confiance, en toute sincérité, un soutien, des conseils, une épaule parfois pour se lamenter, tous ceux qui écrivent même juste en amateur, ont connu cette solitude, et ce besoin d’être rassurés.

Cet échange a vu le jour par le biais de notre complicité, et notre amitié.

Un livre est donc né et j’ai l’honneur de vous le présenter. Il sortira officiellement le 29 avril 2011 à Québec lors d’une cérémonie où Aline présentera son livre.

Aline est éditrice de son livre, elle avait déjà publié un premier roman, il y a déjà fort longtemps, elle ajoute à son actif, 14 pièces de théâtre.

Sa plume n’est plus à prouver, une écriture fluide, agréable, joviale, dont je ne me lasse pas. On ressent bien la formation théâtrale dans sa patte, tout est bien précis sans lourdeur, mené avec brio et énergie pointillé d’humour et de sagesse.

Blogueurs Canadiens, je compte sur vous pour faire circuler cette info via le clic facebook ou tous réseaux en bas de ce message et/ou sur votre blog directement, afin de faire connaître le parcours de mon amie et que son livre soit le témoignage d’un combat contre la mort. De blog en blog, le vent souffle toujours à une vitesse fulgurante, alors soufflez dans vos trompettes que le chant résonne dans votre belle contrée québécoise et au-delà !

Je m’accroche à mort à la vie ! Je l’ai vu naître chapitre après chapitre, mon amie, me les envoyant coup sur coup. Je les ai lus avec beaucoup d’attention mais aussi beaucoup d’émotion. A travers ce récit, j’ai pu connaitre l’intime de ses souffrances, cette mort qui plane au quotidien, ce souffle de vie qui lui échappe, son combat permanent, ses rechutes, mais aussi ses espérances quand la greffe aurait pu être une issue heureuse. Combien par ce récit, elle donne l’espoir que toute maladie peut être vaincue, même si la guérison n’est pas possible, mais repousser les limites d’une fin fatale, peut être possible, en combattant au quotidien, ne jamais baisser les bras.

Malgré le côté dramatique du récit, je dois vous avouer qu’Aline a su nous conter son parcours avec beaucoup de tac, d’humour, et elle le sait, elle m’a fait rire même si je n’aurai pas du rire de son malheur, mais Aline est pleine d’ humour et sait toujours détourner un fait hm comment dirais-je, certes pas drôle pour elle qui l’a vécu, en anecdote loufoque !

En tant que française, j’ai parfois grincé des dents, sorti de mes gonds quand j’ai pu découvrir le système hospitalier québécois ! Je dois dire que certains points m’ont horripilée ! On se plaint en France, mais alors ce n’est rien comparé à nos cousins ! Incroyable mais véridique, le récit d’Aline m’a choquée quand elle, si fragile, on la met à côté d’un voisin porteur d’un terrible virus, oui car les hommes et les femmes n’ont pas de chambres séparées comme en France, tout le monde est bien mélangé, ce fameux mélange, et bien c’est un beau partage de microbes… ce n’est qu’un exemple que je vous livre, et vous pouvez facilement imaginer certaines situations délicates de cette mixité. Je sais les canadiens ouverts et généreux mais à ce point, là j’ai du mal à le concevoir.

Puis, à travers ce récit, non seulement vous découvrirez cette maladie, une lutte acharnée, mais aussi le dévouement de toute sa famille et notamment de sa fille qui l’accompagne dans ce terrible combat.

Combien le soutien est vital pour garder l’espoir, combien l’entourage qu’il soit familial, médical, ou amical est plus qu’indispensable pour rester debout et fort. Ce sont la sève, les racines, pour que vous, arbre de vie, vous puissiez encore et encore tenir droit, digne, et florissant… que votre ramure, resplendisse de toute sa beauté… la fragilité bien des fois, fait frémir vos feuilles, vous dépouille avant la saison morte, qu’importe, votre écorce reste tenace, noble et résistant tant qu’on vous gardez la foi en la vie…

Un livre d’espoir et non de lamentations, un livre à lire pour tous ceux qui doutent, qui connaissent la maladie au quotidien, à tous ceux qui ont perdu l’espoir de s’en sortir.

Et pour ceux qui se plaignent d’un rien, ça vous donnera une bonne raison de cesser de gémir autour de votre nombril. 

Aline nous livre, un beau message, elle qui  a su virer sa barque d’une rive négative à une rive positive, c’est ce dont vous comprendrez en voguant sur les flots de ce récit bouleversant.

J’ai bien conscience, que je n’ai pas su parler de ce livre comme j’aurai pu le faire pour un auteur lambda, et j’aurai pu en parler encore et encore, mais c’est une lecture bien particulière, qui reste personnelle et dont je peine à écrire réellement mon profond ressenti.

Je remercie Aline de sa confiance, de son amitié si belle, et je lui souhaite encore et encore de garder son courage, sa force pour faire un pied de nez à cette terrible dame noire qui rôde un peu trop près d’elle.

Mon Alinou, soit forte, soit courageuse encore longtemps que perdure notre amitié des ans et des ans, et que ton livre connaisse le succès qu’il mérite, qu’il soit le témoin de tes souffrances mais aussi de ta force, de ta bonne humeur malgré ton malheur, ta joie et ton amitié, ta générosité et ta ténacité.

Ps : il se peut que je refasse un ajout ou un billet complémentaire à ce premier article, après une lecture minutieuse et je vous mettrai quelques extraits.

Comments

[yo]

ma al tu me manque tant , et enfin ce livre qui me donneras ta passion a lire et a devorer, merci a tous ceux qui s occupe de propager ce livre , je leurs souhaitent pleins de bonheur , il continu a honorer cette femme si gentille , merci a vous et merci al de nous laisser de quoi nous souvenir de toutes les bonnes choses passees



yo

[Nfafard]

Bonjour Pascal, j'ai lu votre message sur Facebook et cela m'a fait plaisir de vous avisez pour le deces d'Aline. En lisant les mot sur l'oeuvre d'Aline j'en ai ete touche. Mme Comtois etait la cousine de ma mere.



Au plaisir de vous relire!

[nfafard]

Bonjour à tous,



J'aimerais vous avisez qu'Aline Comtois auteur de cet oeuvre est décédé ce matin de sa maladie. Elle nous a quitté avec beaucoup d'humiliter et d'honneur.

[Pascale]

@ cathy ; merci pour elle

[Cathy]

Ton témoignage me donne bien envie de me procurer ce livre...
Merci pour ce petit partage