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4 août 2009

Electrons libres de James Flint

Electrons libres  de James Flint

(roman traduit de l’anglais par Alfred Boudry – Au Diable Vauvert) 

Editions le livre de poche  que je remercie chaleureusement ainsi que B O B le marque-page des blogueurs pour l’envoi de ce livre.

Quatrième de couverture : Programmeur dans un complexe militaire britannique, Cooper James se voit remettre une boîte métallique : elle contient peut-être les cendres de son père, qui a abandonné sa famille des années plus tôt. Cooper part alors sur les traces du défunt, un artiste bohème…

Etonnante synthèse du Cryptonomicon, du Monde selon GArp et du Pendule de Foucault, Electrons libres est un récit aux multiples facettes, bourré d’autodérision, qui pose de vraies questions sur la technologie et le nucléaire. Magistral !

Mon avis : une histoire étonnante qui serpente entre le monde nucléaire et l’époque baba cool, entre l’art et l’alchimie, comment un fils part sur les traces de son père. L’auteur nous plonge au cœur du réacteur, nous peint les faces cachées du nucléaire, la puissance mais aussi la non maîtrise de ce gigantesque déchet sous des couleurs alchimiques… un parcours surprenant, sous les yeux d’un personnage touchant, propulsé sur des chemins qu’il ignorait, un bel héritage en somme que lui lègue son père. Ce livre n’est pas uniquement un tableau de l’énergie nucléaire, loin de là, j’ai adoré tous les passages sur la sculpture, l’alchimie par exemple, ce jeu de pistes auquel le protagoniste se trouve confronté à chaque étape il croit trouver la solution à chaque fois il découvre une nouvelle facette de son père qui le propulse encore ailleurs pour au final connaître la vérité que je ne dévoile pas. Une superbe écriture, un récit qui ne s’essouffle jamais, une directive quasi policière, du suspense, un soupçon d’Umberto Ecco, une certaine réflexion sur cette société de l’énergie, un approfondissement du terme « alchimie », toujours une pointe d’originalité pour assaisonner l’ensemble, qui nous donne l’envie de poursuivre la route aux côtés de Cooper, et de découvrir comme lui qui était cet étonnant artiste qui voulait faire des déchets nucléaires des pièces d’art … un symbole mais lequel  à vous de le découvrir en lisant ce roman très atypique loin des chemins battus. En somme un bouquet explosif d’Electrons libres qui pétillent dans tous les sens nous révélant un monde méconnu ou aveugle.

Etrange mais époustouflant !

Page  570 : « Ce roman est inspiré de la vie et de l’œuvre d’un artiste. » James L. Acord, sculpteur ….

Cette indication me pousse après lecture de cet étonnant roman à me diriger vers la connaissance de cet artiste, mais également à découvrir les autres livres de cet auteur talentueux : James Flint. Et j’en déduis par ces envies naissances que ce roman fut enrichissant, m’ouvrant l’appétit pour déguster d’autres petites merveilles et de pousser une nouvelle porte vers James L. Acord, et réveille une fois encore mes certitudes que l’alchimie est bien présente quoiqu’on en dise et en pense, même si ça reste un mythe pour certain, une grande énigme pour d’autres et un monde à dévoiler pour beaucoup d’entre nous.

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